Données de l’IITA pour les actions contre les mines

  • 20 décembre 2022

Le Secrétariat de l’IITA a étudié comment utiliser la recherche dans la banque de données de l’IITA, ainsi que l’outil des données sur le financement du développement des pays (CFDF) afin d’identifier les financements qui permettent de sauver des vies.

Mine Action

À l’occasion du 25e anniversaire de l’adoption de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines¹ (décembre 2022), l’analyse présentée dans cet article s’appuie sur les données de l’IITA disponibles afin de montrer comment extraire de la banque de données de l’IITA des activités pertinentes pour le secteur de la lutte contre les mines. Les activités filtrées sont ensuite utilisées pour obtenir un aperçu global des budgets et des dépenses dans le secteur de la lutte antimines à l’aide du CFDF de l’IITA. La publication de données complètes en temps réel sur les flux de ressources liés à la lutte contre les mines les rend directement accessibles aux parties prenantes souhaitant combler les lacunes en matière de données et coordonner les ressources en faveur d’activités vitales visant à réduire les risques liés aux engins explosifs à l’échelle des pays.

Ces données sont directement accessibles aux parties prenantes souhaitant combler les lacunes en matière de données et coordonner les ressources en faveur d’activités vitales visant à réduire les risques liés aux engins explosifs à l’échelle des pays.

Les données de l’IITA sont publiées par plus de 1 500 organisations et couvrent plus d’un million d’activités relatives à l’aide humanitaire et au développement à travers le monde. Les utilisateurs de données de l’IITA ont généralement besoin d’informations en temps réel sur les flux de ressources dans le cadre d’activités humanitaires et/ou de développement spécifiques. Ces informations à jour revêtent une importance cruciale pour orienter la prise de décisions et la coordination efficaces des ressources destinées au développement qui sont essentielles en cas de crise humanitaire. Comment les utilisateurs peuvent-ils accéder à la mine d’informations publiées conformément à la norme de l’IITA et les utiliser au mieux pour aborder des thèmes ou des questions spécifiques ?

Cet article vise à présenter le type d’analyse qui peut être menée à bien grâce au moteur de recherche simple de la banque de données de l’IITA pour trouver des activités pertinentes sur un thème ou un sujet précis, associé à la puissance du CFDF permettant de filtrer ces activités sous forme de données financières prétraitées et d’analyser ainsi facilement les budgets et les dépenses.

Lutte antimines : Quelles sont les données de l’IITA disponibles ?

La recherche de mots clés pertinents/techniques en lien avec la « lutte antimines »² effectuée à l’aide du moteur de recherche simple de la banque de données a généré près de 3 000 résultats d’activités relatives à la lutte contre les mines et plus de 55 000 transactions financières publiées conformément à la norme de l’IITA³. Les données du CFDF ont ensuite permis de trouver et de filtrer les identifiants de l’IITA obtenus à l’aide de la recherche dans la banque de données. Ces identifiants sont propres à chaque activité publiée dans la norme de l’IITA. Les données prétraitées liées aux transactions et aux budgets ont ensuite été extraites afin d’entamer une analyse globale des flux de ressources consacrés à la lutte contre les mines⁴.

Grâce aux données de l’IITA traitées qui sont disponibles dans le CFDF, les utilisateurs peuvent analyser les flux de ressources liés à la lutte contre les mines en vue de procéder à des analyses comparatives des données liées aux budgets et/ou aux dépenses dans les pays bénéficiaires. Cela leur permet en outre d’identifier les lacunes en matière de données et d’évaluer la qualité de la communication des activités par les organisations déclarantes de l’IITA. Les graphiques ci-dessous offrent quelques exemples de la manière dont les données prétraitées du CFDF peuvent être analysées. 

Graph 1 Mine Action Activities by Recipient Country (2011 - 2022)

Graphique 1 : Activités relatives à la lutte antimines par pays bénéficiaire (2011 - 2022)

nous pouvons amorcer une analyse du paysage mondial pour obtenir des informations sur les lieux de conduite des activités menées par les organisations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les mines

À partir du graphique 1 (Activités relatives à la lutte antimines par pays bénéficiaire [2011 - 2022]), nous pouvons amorcer une analyse du paysage mondial pour obtenir des informations sur les lieux de conduite des activités menées par des organisations qui travaillent dans le domaine de la lutte contre les mines. D’après les données relatives aux activités publiées conformément aux données de l’IITA, l’Iraq est le premier pays bénéficiaire des activités en faveur de la lutte contre les mines depuis 2011 (140 activités), suivi par la Colombie (130). Les informations relatives aux activités aident également les donateurs à comprendre le paysage de projets et ainsi à associer des activités ayant des buts ou des objectifs similaires. Par exemple, si l’on s’intéresse plus en détail aux informations liées aux activités en Iraq, il est possible de déterminer avec précision les lieux et domaines d’intervention simplement à partir des « titres » de la capture d’écran du graphique 2 (Liste d’activités en Iraq)⁵. Comme le montre la capture d’écran ci-dessous, le gouvernement des États-Unis a financé un certain nombre d’activités consacrées à la lutte antimines en Iraq. Celles-ci incluent aussi bien des activités d’enlèvement des restes explosifs de guerre dans la province d’Anbar et au Kurdistan iraquien, que la sensibilisation aux risques liés aux mines dans le cadre de projets de lutte contre l’extrémisme violent. Nous observons par ailleurs que Tetra Tech est l’organisation qui reçoit la plus grande part des dépenses des États-Unis en faveur de la lutte antimines en Iraq. De même, le Service de la lutte antimines de l’ONU est l’organisation qui reçoit le plus de financements consacrés à la lutte contre les mines de la part du Royaume-Uni et de l’Allemagne en Iraq⁶.

Graph 2 Iraq Activities List (2011 - 2022)

Graphique 2 : Liste d’activités en Iraq (2011 - 2022)

Dépenses consacrées à la lutte antimines : Quelles sont les données de l’IITA disponibles ?

En sus des informations relatives aux activités, les parties prenantes peuvent utiliser les informations financières prétraitées générées dans le CFDF afin d’analyser les données de l’IITA sur les engagements, les versements et les dépenses, ainsi que les budgets prospectifs présentés simplement par pays et par région. Les graphiques ci-dessous vont plus loin puisqu’ils permettent d’évaluer et de comparer (au fil des années) les flux de ressources consacrés à la lutte antimines en utilisant les données financières disponibles dans le CFDF.

Par exemple, dans le graphique 3 (Dépenses globales en faveur de la lutte antimines), nous pouvons commencer par faire un zoom arrière afin d’évaluer les flux de ressources mondiaux vers les activités pour obtenir instantanément un aperçu des données de l’IITA relatives aux dépenses disponibles entre 2011 et 2022. Depuis 2016, on observe chaque année une nette augmentation des déclarations financières en matière de lutte contre les mines au sein de l’IITA, les dépenses totales ayant atteint un sommet en 2019 avec 832 millions de dollars. Il convient de noter qu’avec la conclusion du « Grand Bargain » lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire qui s’est tenu en 2016⁷, des acteurs clés du secteur de l’humanitaire ont pris plusieurs engagements en vue d’améliorer la qualité des données sur le financement humanitaire. Cela pourrait en partie expliquer la hausse importante des déclarations financières sur les activités liées à la lutte antimines au titre de l’IITA. Qui plus est, certaines organisations signataires mettant à jour leurs données sur les dépenses auprès de l’IITA tous les mois ou tous les trimestres, le montant des ressources consacrées à la lutte contre les mines en 2021 et 2022 devrait être largement supérieur lorsque ces organisations déclarantes actualiseront leurs données sur les dépenses.

Graph 3 Overall Spending for Mine Action (2011 - 2022)

Graphique 3 : Dépenses globales consacrées à la lutte antimines (2011-2022)

Les données de l’IITA peuvent être utilisées pour déterminer les secteurs auxquels le pays bénéficiaire attribue les ressources, mais aussi pour en savoir plus sur la manière dont ces ressources sont allouées au niveau sectoriel au sein de ces pays. Ainsi, dans le graphique 4 (Dépenses consacrées à la lutte antimines par pays bénéficiaire et par secteur), l’Iraq a reçu la part du lion des financements en faveur de la lutte contre les mines déclarés auprès de l’IITA depuis 2011, avec plus de 423 millions de dollars de dépenses⁸ publiés par les organisations déclarantes.

Les données de l’IITA peuvent être utilisées pour déterminer les secteurs auxquels le pays bénéficiaire attribue les ressources, mais aussi pour en savoir plus sur la manière dont ces ressources sont allouées au niveau sectoriel au sein de ces pays.

Ces résultats ne sont guère surprenants, car l’Iraq est considéré comme l’un des pays les plus touchés au regard de la zone minée d’après l’Observatoire des mines. Toutefois, les données publiées dans le cadre de l’IITA valident l’hypothèse selon laquelle les ressources consacrées à la lutte antimines sont acheminées vers les pays les plus touchés par les engins explosifs. Par ailleurs, nous pouvons aussi déterminer, pour chaque pays bénéficiaire, les secteurs qui bénéficient de ces ressources. Comme le montre le graphique 4, c’est le secteur « Gouvernement et société civile » qui a reçu le plus de financements en Iraq, au Yémen et en Afghanistan. En revanche, en Syrie, les dépenses consacrées à la lutte antimines ont surtout été allouées au secteur « Interventions d’urgence ». Les catégories sectorielles répertoriées ci-dessous reposent sur la liste des codes sectoriels du CAD à trois chiffres de l’OCDE⁹.

Graph 4 Mine Action Spending by Recipient Country and Sector (2011 - 2022)

Graphique 4 : Dépenses consacrées à la lutte antimines par pays bénéficiaire et par secteur (2011 - 2022)

Les données de l’IITA peuvent aussi offrir de précieuses informations en temps réel sur les organisations qui déclarent le plus de données financières dans un pays bénéficiaire. Les donateurs et les parties prenantes à l’échelle nationale ont besoin de comprendre pleinement le paysage des pourvoyeurs d’aide afin de combler les lacunes relatives aux données et de coordonner les ressources en faveur d’activités vitales, comme la lutte antimines. Le graphique 5 (Dépenses consacrées à la lutte antimines par organisation déclarante en Iraq) révèle que l’Allemagne, les États-Unis, le Canada et la Suède communiquent les niveaux les plus élevés de dépenses en faveur des activités de lutte contre les mines en Iraq depuis 2011.

Graph 5 Mine Action Spending by Reporting Organisations in Iraq (2011 - 2022)

Graphique 5 : Dépenses consacrées à la lutte antimines par organisation déclarante en Iraq (2011 - 2022)

S’agissant des dépenses dans les organisations déclarantes à l’échelle mondiale, le graphique 6 (Dépenses consacrées à la lutte antimines par organisation déclarante) montre que l’UNICEF est l’organisme qui consacre le plus d’argent aux programmes de lutte contre les mines avec plus de 345 millions de dollars de dépenses enregistrés au cours de la dernière décennie. D’un autre côté, si l’on compare les dépenses avec le nombre d’activités de lutte antimines (colonne de droite), on constate que ce sont l’OCHA et le gouvernement des États-Unis qui ont publié le plus d’activités. Cela peut signifier que l’allocation de ressources de ces organisations couvre un éventail beaucoup plus large d’activités de lutte antimines ou se fait à un rythme opérationnel plus soutenu. Mais ces résultats peuvent aussi être liés à leur définition du terme « activité » dans le cadre de leurs publications au titre de l’IITA.

Graph 6 Mine Action Spending by Reporting Organisation (2011 - 2022)

Graphique 6 : Dépenses consacrées à la lutte antimines par organisation déclarante (2011 - 2022)

Nous pouvons également aller plus loin en établissant des profils individuels des organisations déclarantes afin de déterminer comment la majeure partie de leurs dépenses en faveur de la lutte contre les mines a été allouée par pays bénéficiaire. Par exemple, le graphique 7 (Profil des organisations déclarantes) et le graphique 8 (Organisations donatrices de l’UNICEF) révèlent dans quels pays bénéficiaires l’UNICEF a effectué les dépenses les plus élevées, ainsi que les principaux bailleurs de fonds de l’UNICEF en faveur de la lutte contre les mines.

Graph 7 Reporting Organisation Profile (2011 - 2022)

Graphique 7 : Profil des organisations déclarantes (2011 - 2022)

Graph 8 UNICEF's List of Funders for Mine Action (2011 - 2022)

Graphique 8 : Organisations donatrices de l’UNICEF (2011 - 2022)

Le graphique 9 (Profil du Canada en matière de lutte antimines 2011-2022) reflète parfaitement l’engagement du Canada en faveur de la lutte antimines, qui s’inscrit dans la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines. Qu’il s’agisse de soutenir des opérations complexes d’enlèvement des engins explosifs improvisés (EEI) en Iraq ; de contribuer à des projets de résilience communautaire en Syrie destinés à réduire les risques liés aux engins explosifs pour la population locale ; ou de renforcer les capacités humanitaires de l’Ukraine en matière de déminage dans l’est du pays ; toutes ces activités font du Canada l’un des principaux pourvoyeurs d’aide dans le secteur de la lutte contre les mines.

Graph 9 Canada's Mine Action Profile (2011-2022)

Graphique 9 : Profil du Canada en matière de lutte antimines (2011-2022)

Conclusion

Les utilisateurs des données de l’IITA peuvent réaliser une analyse complète du paysage, en temps réel, sur un large éventail de thèmes dans les secteurs du développement et/ou de l’action humanitaire. Grâce au moteur de recherche simple de la banque de données de l’IITA permettant de trouver des activités pertinentes sur un thème ou un sujet précis, associé à la puissance du CFDF permettant de filtrer ces activités (3 000 activités et 55 000 transactions financières) sous forme de données financières prétraitées, nous avons pu évaluer instantanément les flux de ressources et procéder à une évaluation comparative des données sur les dépenses relatives à la lutte antimines sous différents angles.

Les données de l’IITA relatives à la lutte contre les mines font partie des nombreux exemples d’utilisation possible des données par les parties prenantes en vue de combler les lacunes dans ce domaine pour favoriser le développement et coordonner les ressources consacrées à des activités vitales. En tant qu’initiative mondiale, l’IITA continuera de réunir des gouvernements, des institutions multilatérales, des organisations du secteur privé et de la société civile, mais aussi d’autres acteurs, dans le but d’améliorer la transparence des ressources de l’action humanitaire et du développement de même que leurs résultats en matière de lutte contre les crises et la pauvreté.

Comment les utilisateurs peuvent-ils analyser les données de l’IITA relatives aux budgets et aux dépenses ?

(NOUVEAU) Vidéos éducatives sur le CFDF (disponibles en anglais, français, espagnol et portugais) :  

(NOUVEAU) Démonstration de la recherche dans la banque de données

Communiquer avec d’autres utilisateurs de données

  • Dialoguez avec d’autres utilisateurs de données sur la communauté de pratique sur l’utilisation des données via IATI Connect, la plateforme communautaire numérique de l’IITA.
  • Visitez le Data Use Query Corner mis à jour sur IATI Connect. Il s’agit d’un guichet unique sur lequel les utilisateurs peuvent apprendre à trouver des réponses à l’aide des données de l’IITA, poser leurs questions à la communauté et découvrir les dernières opportunités d’échanger les uns avec les autres.
  • Pour obtenir une aide supplémentaire concernant l’accès aux données de l’IITA, leur compréhension ou leur analyse, vous pouvez contacter directement le Secrétariat de l’IITA à l’adresse [email protected].


¹ Également désigné par « Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel », cet accord interdit l’emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel. C’est l’acte international le plus complet en faveur de l’élimination des mines terrestres. Il couvre tous les aspects liés aux mines, de leur utilisation à la destruction des stocks, en passant par la production et la vente de mines, l’aide aux victimes et l’enlèvement des mines. On recense 164 États parties à la Convention. Les États qui n’ont pas signé la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel comprennent notamment : la Chine, l’Égypte, l’Inde, Israël, le Pakistan, la Russie et les États-Unis.

² Les mots clés suivants ont été utilisés dans le moteur de recherche simple de la banque de données de l’IITA : « lutte antimines », « sensibilisation aux risques », « aide aux victimes », « engin explosif », « restes explosifs de guerre », « engins explosifs improvisés », « EEI », « engins explosifs », « mine terrestre », « déminage », « action humanitaire contre les mines », « déminage humanitaire », « enlèvement d’engins explosifs », « étude et enlèvement ». L’utilisation de la recherche simple permet d’effectuer une recherche en texte intégral sur chaque élément narratif dans les données de l’IITA. Elle permet notamment de savoir si les termes de la recherche figurent dans les titres ou les descriptions des activités, les descriptions des transactions, les données sur les résultats, etc. Afin d’obtenir un résumé de tous les éléments de la norme de l’IITA relative aux activités, y compris l’ensemble des éléments narratifs, reportez-vous au Tableau récapitulatif de la norme relative aux activités. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la recherche dans la banque de données de l’IITA, veuillez consulter la dernière démonstration accessible ici : https://iaticonnect.org/topic/recap-demo-datastore-search

³ Après vérification de la qualité des données liées aux activités extraites à partir d’une recherche simple dans la banque de données, des faux positifs ont été identifiés. Par exemple, une recherche simple par mot clé a donné des résultats portant sur des activités de la Banque mondiale n’ayant aucun lien avec la lutte antimines. Ces activités ont été identifiées, car les dispositions liées à la sécurité de l’accord financier de la Banque comprennent des mots clés de notre recherche : « Un emprunteur (ou bénéficiaire) devra s’assurer que toutes les zones où des travaux de génie civil sont réalisés dans le cadre du Projet ont été débarrassées des restes explosifs de guerre. » Dans ces cas, nous n’avons pas inclus ces activités dans l’analyse. Dans un autre exemple, l’acronyme anglais « IED » signifiant « engins explosifs improvisés » dans notre recherche est ressorti dans les données portant sur un projet de la Banque mondiale, mais celui-ci renvoyait à « Intelligent Electronic Devices » (dispositifs électroniques intelligents) et n’avait donc pas de lien avec la lutte antimines.

⁴ Il convient de noter que des problèmes de qualité des données ont été relevés en ce qui concerne certaines organisations signataires : Ainsi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est connu pour être un acteur essentiel du secteur humanitaire de la lutte antimines (notamment à travers son Unité contamination par les armes). Néanmoins, ses données n’ont pas pu être intégrées à cette analyse en raison du caractère agrégé des déclarations de l’organisation relatives aux activités et de l’étiquetage du vocabulaire interne qui rendent les données difficilement comparables et ne permettent pas d’identifier les flux de financement consacrés à la lutte antimines.

⁵ Le graphique 2 est une capture d’écran des activités de trois grands donateurs bilatéraux en Iraq (les États-Unis, le ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, et l’Allemagne). Les données de l’IITA disponibles couvrent de nombreuses autres activités concernant l’Iraq et d’autres pays !

⁶ L’URL de d-Portal correspondant à chaque activité est également accessible, ce qui vous permet de consulter facilement des informations détaillées sur certaines activités ; y compris les données relatives aux résultats et le statut des activités, par exemple si elles sont encore actives ou terminées.

⁷ Le « Grand Bargain », lancé lors du Sommet mondial sur l’action humanitaire à Istanbul en mai 2016, est un accord unique entre certains des principaux donateurs et des principales organisations humanitaires qui s’engagent à donner plus de moyens aux personnes dans le besoin et à améliorer l’efficacité et l’efficience de l’action humanitaire.

⁸ Les 500 millions de dollars de versements, et les 332 millions de dollars de dépenses déclarées au titre de 2019 sont regroupés pour calculer le montant des dépenses. Pour évaluer le montant total des dépenses, il est recommandé de regrouper les types de transactions « versements » et « dépenses ». Ces deux types de transactions couvrant différents types de flux de ressources, le fait de les regrouper pour une organisation déclarante donnée (par exemple, la Banque mondiale) ne devrait pas donner lieu à des doublons. Pour mieux comprendre comment évaluer les données de l’IITA sur les budgets et les dépenses, veuillez consulter la partie « Analyser les données de l’IITA pour comprendre les budgets et les dépenses 2022 ».

⁹ Pour en savoir plus sur la méthodologie sur laquelle repose la catégorisation sectorielle dans le système de l’IITA, veuillez vous référer aux orientations et à la méthodologie relatives au CFDF. Veuillez également consulter le site web OECD.Stat pour vous familiariser avec le lexique des listes de codes sectoriels.

Actualités associées