L’IITA au sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert : normes de données communes et objectifs de développement durable

  • 22 octobre 2015
Logo du sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert

Sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP), 2015 (Source : OGP)

Le mercredi 28 octobre, dans le cadre du sommet 2015 du Partenariat pour un gouvernement ouvert, l’IITA organise, en partenariat avec Development Initiatives et Publish What You Fund, un atelier sur le rôle des données harmonisées dans la réalisation et le suivi des objectifs de développement durable (ODD).

Lors de conférences instructives animées par Martin Tisné, directeur des politiques pour Omidyar Network, des experts du gouvernement, de la société civile et des initiatives en faveur des données ouvertes partageront leur point de vue et leur expérience au sujet du renforcement de la comparabilité des normes de données en vue de transformer davantage de données en de meilleures informations.

L’IITA est récemment devenue membre de l’Alliance pour les données communes (Joined-up Data Alliance). Nous croyons que l’harmonisation des données relatives à l’aide, aux contrats, aux budgets, à l’aide humanitaire et à d’autres aspects du développement constitue un nouvel objectif essentiel pour les données ouvertes et leur capacité à soutenir les efforts en faveur du développement mondial. Dans le cadre de la JDA, l’IITA peut collaborer avec d’autres communautés de normes de données afin de promouvoir une conception centrée sur les utilisateurs lors de la création de normes et de partager des méthodes et des systèmes de codage communs dans des domaines tels que les données géospatiales, les secteurs fonctionnels et les identifiants des organisations, des entreprises et des populations.

La collaboration dans ces différents domaines peut améliorer la comparabilité des données exprimées selon différentes normes. Cela pourrait permettre, par exemple, un meilleur suivi des flux de coopération au service du développement, des donateurs aux partenaires de mise en œuvre puis aux gouvernements récipiendaires et aux systèmes d’approvisionnement, voire aux bénéficiaires.

Les données harmonisées sont en plein essor : le deuxième lancement de la Charte internationale des données ouvertes aura lieu cette semaine au Mexique. La Charte constitue un moyen d’harmoniser la multitude de données isolées relatives aux flux de ressources et aux indicateurs socio-économiques. Elle souligne que : « lorsqu’il est effectivement possible de combiner et de comparer les données, il est plus simple de comprendre les tendances, d’identifier les inégalités et les obstacles sociaux et économiques, et de se rendre compte des progrès des programmes et des services publics ».

Selon le principe 4 de la Charte, les signataires s’engagent à « collaborer avec les organismes normatifs nationaux et internationaux ainsi qu’avec les autres initiatives créatrices de normes afin de promouvoir l’accroissement de l’interopérabilité des normes internationales existantes, d’appuyer la création de normes communes au niveau mondial en matière de données lorsqu’il n’en existe pas encore, et de garantir, dans la mesure du possible, l’interopérabilité de toute nouvelle norme créée avec les normes existantes ».

Principes de la Charte des données ouvertes

Les principes de la Charte des données ouvertes (Source : www.opendatacharter.net/)

L’IITA est fière de participer aux efforts internationaux renforcés d’harmonisation des normes de données en vue d’une utilisation plus efficace des données. Ces efforts sont en effet d’autant plus importants que nous entrons dans la phase de réalisation des ODD, dont le suivi exige de meilleures informations.

Nous avons hâte d’aborder ces idées plus en détail lors du sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert qui se tiendra la semaine prochaine. Pour vous inscrire à l’atelier ou pour obtenir davantage d’informations sur les intervenants, veuillez consulter le calendrier du sommet 2015 du Partenariat pour un gouvernement ouvert.

Cet article s’appuie sur un article de Conrad Zellman, membre de Development Initiatives, publié sur le site Internet du Partenariat pour un gouvernement ouvert.