Quatre objectifs en matière de transparence pour la première réunion de haut niveau du Partenariat mondial

  • 14 avril 2014

La première réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement aura lieu à Mexico du 15 au 16 avril. Plus de 1 300 spécialistes du développement y rejoindront le président du Mexique, Enrique Peña Nieto, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. Les participants se réuniront pour :

  • examiner les progrès accomplis dans le monde pour renforcer l’efficacité de la coopération en faveur du développement ;
  • convenir des mesures à prendre pour accélérer ces progrès ;
  • faire de l’efficacité de la coopération en faveur du développement l’un des principes phares du programme de développement mondial post-2015.

Un atelier sur les progrès accomplis en matière de transparence

Aujourd’hui, un atelier préparatoire intitulé « Le travail n’est pas terminé : avancer vers l’atteinte des engagements de Busan » examinera les progrès accomplis dans la réalisation des engagements pris à Busan, notamment ceux qui ont trait à la transparence. Les participants se pencheront sur les résultats du récent rapport de suivi du Partenariat mondial, qui conclut ce qui suit : « L’intérêt croissant envers la transparence commence à produire des résultats – mais ceux-ci doivent répondre aux besoins des pays. »

Le Groupe des pays partenaires de l’IITA sera bien représenté lors de l’atelier sur la transparence et la responsabilité puisque deux membres du Comité directeur, Lucretia Ciurea de Moldavie et Alimatou Zongo du Burkina Faso, feront partie du panel d’intervenants, tandis que plusieurs autres devraient participer depuis l’assistance. La discussion sera modérée par Liz Steele de Publish What You Fund.

Cette session cherchera à répondre à la question suivante : « Les bonnes informations se trouvent-elles dans les bonnes mains au bon moment ? ». D’après le rapport de suivi du Partenariat mondial, la réponse est pour l’instant négative. C’est aussi ce que montre une enquête récemment menée par l’IITA au sujet des informations requises dans les systèmes de gestion de l’information sur l’aide (SGIA). Parmi les personnes interrogées, 59 % estiment que les SGIA contiennent trop peu d’informations pour appuyer la préparation budgétaire. La majorité des sondés considèrent que ce problème est dû au manque de données précises, prospectives et à jour.

Les résultats de cette enquête viennent s’ajouter aux demandes déjà formulées à Accra et à Busan par les parties prenantes des pays, qui souhaitent disposer de données à jour (publiées idéalement chaque mois, ou au moins chaque trimestre) et prospectives (avec une ventilation par activité pour l’année à venir ou au-delà si possible). Cette semaine, l’objectif de la réunion à Mexico est d’accélérer la réalisation des engagements de transparence pris à Busan pour répondre aux besoins d’information des parties prenantes nationales.

Réunion de haut niveau du Partenariat mondial : nos quatre principaux objectifs en matière de transparence

La délégation de l’IITA présente à Mexico cherchera à obtenir les résultats suivants dans le cadre des différents modules de l’atelier :

1)      Tous les signataires du Partenariat de Busan devraient redoubler d’efforts pour mettre en œuvre la norme commune concernant la publication électronique de données à jour, détaillées et prospectives sur la coopération en faveur du développement d’ici à décembre 2015.

2)      Les autres membres du Partenariat mondial, dont les prestataires de la coopération Sud-Sud, les organisations de la société civile et les acteurs du secteur privé, devraient prendre des mesures pour accroître de façon similaire la transparence de la coopération et du financement pour le développement.

3)      Les pays en développement et les donateurs devraient chercher ensemble à accroître l’utilisation des données, en s’assurant que celles-ci sont suffisamment complètes et de bonne qualité, en automatisant davantage les échanges de données à l’échelle nationale, et en renforçant les capacités des gestionnaires et utilisateurs de données.

4)      Une évaluation succincte des progrès devrait être réalisée au début de l’année 2015 pour aider les prestataires à identifier les pistes nécessaires pour honorer leurs engagements avant l’échéance de décembre 2015.