Ces trois derniers jours, une réunion internationale a rassemblé des organisations de la société civile à Busan, en République de Corée, en préparation du Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide. Cette réunion est importante en ce qu’elle regroupe des représentants de la société civile, des gouvernements bénéficiaires d’aide et des donateurs en vue de suivre les évolutions du programme d’efficacité depuis le Programme d’action d’Accra, et de se tourner vers les futurs engagements qui viendront renforcer l’efficacité de la coopération pour le développement.
La transparence est une question centrale pour l’ensemble des parties prenantes présentes à ce forum, et, ces derniers jours, les représentants de la société civile ont longuement discuté de l’importance de la transparence, laquelle constitue une priorité non seulement pour les donateurs, mais également pour les acteurs de la société civile.
Comme l’a convenu le Comité directeur de l’IITA plus tôt en 2011, un nombre réduit d’organisations de la société civile (OSC) s’est réuni pour créer un groupe de travail, destiné à s’agrandir, lequel discutera de l’application de la norme de l’IITA aux OSC. Ce groupe est coprésidé par Beris Gwynne, représentant l’ONGI Accountability Charter, et Brian Tomlinson, représentant l’OSC Open Forum, et comprend des représentants de fédérations d’ONG basées en Asie, en Europe, et en Amérique du Nord et du Sud, et d’autres OSC qui ont pris part au processus de l’IITA, notamment Transparency International et Publish What You Fund.
Le groupe a élaboré une brève note de synthèse, en collaboration avec le Secrétariat du Groupe consultatif technique, présentant le groupe en détail et mentionnant ses coordonnées pour tous ceux souhaitant s’engager à ses côtés.
Cette étape est bienvenue, car elle permet d’étudier l’application de la norme à d’autres acteurs évoluant dans le domaine de l’aide. Le Secrétariat de l’IITA a hâte de collaborer avec le Groupe de travail des OSC et de tirer des enseignements de l’expérience des quatre OSC qui publient déjà des données : Development Initiatives Poverty Research (DIPR), Ingénieurs sans frontières Canada, l’Alliance internationale contre le VIH/sida et Oxfam Royaume-Uni.