Les 25 premières organisations de l’Indice de la transparence de l’aide 2014 sont toutes signataires de l’IITA

Les 25 premiers pays de l’Indice de transparence de l’aide (ITA) 2014 publient leurs données selon la norme de l’IITA. L’indice, publié aujourd’hui, s’appuie sur 39 indicateurs pondérés pour mesurer l’engagement envers la transparence de l’aide et la publication d’informations sur l’aide. Le nombre d’organisations classées dans la catégorie « très bien » est en hausse, passant de quatre en 2013 à sept cette année.

« Bien qu’on observe une course vers l’excellence, la majorité des organisations accumulent du retard dans la tenue de leurs engagements internationaux », fait remarquer Publish What You Fund.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a obtenu la première place avec un résultat général de 91 %, suivi de près par le ministère britannique du Développement international, la Millennium Challenge Corporation, l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination et la Suède, qui affichent tous de bons résultats dans la plupart des indicateurs.

« La transparence est au cœur de notre mission, explique Helen Clark, l’Administrateur du PNUD. Le PNUD est déterminé à travailler d’une manière ouverte qui stimule l’innovation afin de garantir la meilleure utilisation possible des fonds qui lui sont confiés et d’accélérer la création d’un avenir durable pour tous. »

Certaines organisations déjà bien classées dans l’ITA 2013 se sont encore améliorées en 2014, avec une augmentation de leurs scores absolus. Parmi ces organisations figurent des membres de l’IITA tels que la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, le Canada, trois instances de la Commission européenne – la DG Élargissement, la DG Coopération internationale et le Service des instruments de politique étrangère – ainsi que le Fonds mondial, la Banque interaméricaine de développement, l’UNICEF et l’Association internationale de développement de la Banque mondiale.

Ces organisations ont été rejointes par d’autres parties, telles que la Finlande, le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, la Fondation Bill et Melinda Gates, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, l’Espagne et la Suisse, qui ont toutes commencé en 2014 à publier des informations actualisées sur leurs activités dans le registre de l’IITA.