Meilleurs vœux de l’IITA

Dans cet article invité, la responsable de l’exécution de l’IITA, Kim Borrowdale, présente quelques-uns des résultats obtenus cette année par l’équipe de l’Initiative.

En cette saison, l’équipe de l’IITA a tout d’abord pensé écrire un article sur l’esprit de Noël qui règne au sein de l’Initiative. Puis, finalement, plutôt que de vous conter nos chansons, nos bonbons et nos décorations, nous avons décidé de vous offrir quelques raisons de vous réjouir en cette fin d’année.

Cette liste n’est qu’un aperçu des multiples accomplissements et enseignements de l’année 2012. De plus amples détails vous seront fournis dans le rapport annuel à paraître en mars 2013.

Comment nous sommes passés de 15 à 100 signataires

Il y a un an, 13 signataires de l’IITA et 2 organisations non gouvernementales (ONG) publiaient leurs données conformément à la norme de l’Initiative. Ce mois-ci, ONU-Femmes est devenu la 100e organisation  à leur emboîter le pas. Parmi ces organisations, 19 sont des signataires de l’IITA et les autres sont des partenaires de mise en œuvre, principalement des ONG internationales telles qu’Oxfam Royaume-Uni, l’agence catholique pour le développement à l’étranger et Hivos.  La liste complète des signataires de l’IITA est consultable sur la page qui leur est consacrée dans le registre de l’IITA.

Frise chronologique de l’IITA

Des membres divers et dévoués

Depuis le Forum de Busan, le nombre de signataires de l’IITA est passé de 22 à 35. Les nouveaux membres sont :  la Belgique, l’Agence canadienne de développement international (ACDI), CDC, l’Organisation internationale du Travail (OIT), la Banque interaméricaine de développement (BID), le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ONU-Habitat, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), ONU-Femmes, le gouvernement des États-Unis et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Au total, 22 pays partenaires ont annoncé leur soutien à l’IITA : le Bangladesh, le Burkina Faso, la Colombie, le Ghana, le Honduras, l’Indonésie, le Liban, le Libéria, Madagascar, le Malawi, le Monténégro, le Népal, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la République dominicaine, la République de Moldova, le Rwanda, la Sierra Leone, la Syrie, la Tanzanie, et le Viet Nam.

Utilisation des données de l’IITA – des données conformes à l’échelle nationale

Récemment, l’IITA, en collaboration avec Development Gateway et Development Initiatives, a expérimenté avec succès un échange automatisé de données entre les flux de données de l’IITA des donateurs et le système national de gestion de l’aide en République démocratique du Congo, la Plateforme de Gestion de l’Aide et des Investissements (PGAI).  La PGAI utilise maintenant des données en temps réel du ministère britannique du Développement international (DFID), du Fonds mondial et de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), et prévoit, dans les prochains mois, d’étendre cette pratique à d’autres donateurs, notamment le Canada, la Commission européenne, l’Espagne, les Pays-Bas, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Suède.  Un travail similaire d’harmonisation des données de l’IITA avec les systèmes nationaux de gestion des informations relatives à l’aide et les budgets des pays est prévu au Rwanda et au Népal, tandis que l’IITA explore les possibilités d’intégrer des données des ONG et des contributeurs de la coopération Sud-Sud aux systèmes de gestion de l’aide en Colombie.

Le programme Aidinfo travaille avec les partenaires gouvernementaux ainsi que les partenaires de la société civile au Kenya, au Népal et en Ouganda, en vue d’améliorer l’accès aux données publiées et d’en soutenir l’utilisation.

Données de l’IITA : accessibilité et utilisation

Il convient de noter que l’IITA n’en est qu’au début de sa mise en œuvre et, à l’instar d’autres initiatives portant sur les données ouvertes, l’émergence d’un marché d’outils demande un peu de temps. Néanmoins, nous commençons à constater l’apparition d’un écosystème d’utilisation des données. Un certain nombre de donateurs (UNOPS, les Pays-Bas, ONU-Habitat et le Royaume-Uni), ont créé des applications de sites Internet pour visualiser leurs données, et les premières versions de certains outils intéressants réunissant l’ensemble des données de l’IITA en un seul endroit, tels que AidView.net et OpenAid, commencent à apparaître. Ces outils ainsi que d’autres sont présentés sur le site aidinfolabs.org, lequel promeut de nouvelles initiatives et fournit un accès au code technique afin de permettre sa réutilisation. Il dispose actuellement de 20 paquets de code.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer l’accessibilité des données, ce qui rend compte de plusieurs besoins de développement présentés par l’IITA en 2013. Le plus important consiste en l’élaboration du registre de l’IITA et d’une banque de données en vue de faciliter l’accès à ces dernières. Un travail est mené en partenariat avec l’Open Knowledge Foundation pour permettre le téléchargement d’un extrait de données sur mesure (p. ex., tous les projets relatifs à la santé au Ghana) dans le format sélectionné par l’utilisateur.

Œuvrer à l’élaboration d’une norme commune

Le Secrétariat de l’IITA a réuni un groupe chargé de définir la norme commune avec des représentants du Comité directeur multipartite de l’IITA, des représentants du Groupe de travail sur les statistiques du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE et les dirigeants du Building Block sur la transparence de Busan. Des négociations approfondies ont conduit à un accord adopté lors de la dernière réunion du Groupe de travail sur l’efficacité de l’aide en juin 2012.

Elles ont confirmé que la norme commune doit veiller à combiner trois systèmes complémentaires : le Système de notification des pays créanciers du CAD (SNPC), l’Enquête sur les dépenses prévisionnelles et l’IITA. Le groupe a depuis convenu du modèle général du calendrier de mise en œuvre de la norme commune.

Quel fait relatif à l’IITA vous a le plus marqué en 2012 ?

Faites part de vos expériences dans un courriel à [email protected] ou partagez-les avec la communauté sur Twitter en utilisant le hashtag #IATI.