Sao Tomé-et-Principe devient le premier pays lusophone à intégrer l’IITA.
Le pays rejoint ainsi les 86 autres membres de l’Initiative, qui réunit des gouvernements, des organismes multilatéraux, des ONG, des fondations et des organisations du secteur privé qui se sont engagés à améliorer la transparence des dépenses humanitaires et de développement.
Le gouvernement déclare rencontrer « d’importantes difficultés » pour accéder aux informations relatives à l’aide et souhaite tirer parti des données au format de l’IITA publiées par un large éventail d’organisations qui financent et mettent en œuvre des activités de développement sur son territoire. « Les données de l’IITA nous permettent d’aborder de manière radicalement différente les principales contraintes locales en matière d’accès aux données sur l’aide. »
Geisel de Menezes, directeur de la planification et des prévisions du ministère des Finances, a déclaré : « Malgré les efforts déployés par le gouvernement et les partenaires, Sao Tomé-et-Principe se heurte toujours à d’importantes difficultés concernant la coordination des donateurs et à un manque d’informations actualisées sur l’aide.
Les données de l’IITA nous permettent d’aborder de manière radicalement différente les principales contraintes locales en matière d’accès aux données sur l’aide, dues à une faible intégration des technologies et à une culture insuffisante de la transparence des données. »
Le gouvernement estime que les données sur la coopération au service du développement « les plus importantes » pour prendre des décisions sont celles qui concernent les versements et l’impact des projets de développement. Il tient à soutenir les donateurs qui publient déjà leurs dépenses en toute transparence et encourage toutes les autres organisations qui œuvrent dans le pays à « respecter la même norme en matière de coopération ».
Le gouvernement a eu connaissance de l’existence de l’IITA l’an dernier, lorsque ce sujet a été abordé par le responsable de l’équipe de la délégation de l’Union européenne lors d’une réunion technique à Sao Tomé, la capitale. En rejoignant l’IITA, il espère en apprendre davantage auprès des autres membres sur la manière d’utiliser les données disponibles et de contribuer à faire évoluer la norme de l’IITA, afin qu’elle réponde mieux aux besoins des pays similaires en matière de données.
« Nous avons l’intention d’exploiter pleinement le potentiel des données de l’IITA en les rendant disponibles et compréhensibles pour tous, des fonctionnaires aux décideurs en passant par les responsables politiques et la société civile, a déclaré Geisel de Menezes.
Pour ce faire, non seulement nous prendrons part aux futures réunions de l’IITA, mais nous établirons également d’autres formes de collaboration ; nous coopérerons notamment avec les principales organisations de donateurs afin d’élargir l’éventail des données publiées dans le cadre de l’Initiative et d’améliorer leur qualité. »
En tant que premier pays de langue portugaise à devenir membre de l’IITA, Sao Tomé-et-Principe s’estime bien placé pour contribuer à « faire passer le message de l’IITA en faveur de la transparence de l’aide » dans l’ensemble de la communauté lusophone.
Pour plus d’informations sur les membres de l’IITA ou la marche à suivre pour adhérer à l’Initiative, consultez la rubrique Assemblée des membres de notre site Internet.