Le Comité britannique pour le développement international a enjoint le Royaume-Uni à inciter les donateurs et les intermédiaires assistant au sommet mondial sur l’action humanitaire à adhérer à l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA).
Dans son nouveau rapport sur le sommet mondial sur l’action humanitaire, le comité appelle à redoubler d’efforts pour que le financement de l’action humanitaire soit publié suivant la norme de l’IITA en vue de « contribuer à construire un système plus transparent, fondé sur la confiance, la collaboration et le partenariat ».
Publié cette semaine, le rapport met en évidence les grandes questions à considérer en priorité pour que le premier sommet mondial sur l’action humanitaire réalise de « réels progrès ». Le sommet, qui se tiendra à Istanbul dans le courant du mois, réunira les acteurs humanitaires et les dirigeants mondiaux.
Dans le cadre du sommet, l’IITA encouragera les acteurs clés à s’engager à publier des informations sur leurs dépenses et leurs activités humanitaires conformément à la nouvelle version 2.02 de la norme de l’IITA, adaptée à la communauté humanitaire. Cette version comprend de nouveaux champs de données, dont le marqueur humanitaire, qui, ajoutés à la promesse des donateurs de mettre à jour quotidiennement leurs informations dans les situations soudaines d’urgence, assureront l’accès aux données de l’IITA en temps réel afin de répondre aux besoins opérationnels.
Toutes les références à l’IITA figurant dans le rapport du Comité pour le développement international , intitulé « The World Humanitarian Summit: priorities for reform », sont regroupées dans le chapitre 3 « Reforming the system » :
Une plus grande transparence du système humanitaire peut aider les donateurs à gérer les risques tout en nouant des relations de confiance plus étroites avec leurs partenaires. Le DFID est l’un des premiers membres de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA), un système volontaire visant à améliorer la transparence en amenant les acteurs de l’action humanitaire et du développement à publier des données sur leurs activités suivant la norme de l’IITA. Une adhésion plus massive des donateurs et intermédiaires à la norme de l’IITA créerait un environnement plus transparent et rassurant, et inciterait à collaborer avec un éventail plus large de partenaires.
Le DFID doit amplifier ses efforts d’intégration des acteurs locaux aux réponses aux situations de crise, et ce, de plusieurs manières :
- en maintenant son appui au Start Fund, et en reproduisant le même schéma par le financement du nouveau réseau d’ONG du Sud qui verra le jour en mai dans le cadre du sommet mondial sur l’action humanitaire, et en incitant d’autres donateurs à promouvoir les fonds communs gérés par les ONG et à y participer ;
- en soulignant l’importance du principe de subsidiarité dans les réponses humanitaires et en promouvant l’adhésion audit principe, et en soutenant les organisations locales au lieu d’intervenir parallèlement ou de prendre leur place ;
- en s’appuyant sur son statut de principal contributeur aux fonds communs nationaux pour plaider en faveur de l’augmentation des allocations destinées aux acteurs locaux ;
- en encourageant d’autres donateurs et bénéficiaires à publier les données relatives à leur financement humanitaire suivant la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) pour contribuer à l’établissement d’un système plus transparent fondé sur la confiance, la collaboration et le partenariat.