Le Groupe de développement des infrastructures privées (GDIP) a récemment publié pour la première fois des données conformément à la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA). Dans cet article Smita Biswas, directrice du suivi et de l’évaluation pour le GDIP, explique pourquoi la publication de données conformes à la norme de l’IITA « réaffirme et souligne l’engagement du GDIP à renforcer la transparence de ses activités ».
Le GDIP tire parti des investissements du secteur privé dans les infrastructures pour accélérer le développement économique et la réduction de la pauvreté.
Tous les financements du GIDP proviennent de nos membres, à savoir neuf agences gouvernementales de développement et la Banque mondiale, par le biais de la Société financière internationale. Ces fonds sont investis par l’intermédiaire d’un groupe de filiales, dont l’expertise en matière de conception de projet et de financement spécialisé sur mesure facilite le lancement d’initiatives relatives aux infrastructures.
Nos investissements visent certains des pays les plus pauvres et des États les plus fragiles du monde. Ils ont pour objectif de contribuer de manière significative au développement, par exemple par la mobilisation des investissements, l’amélioration de l’accès aux infrastructures ou encore la création d’emplois. Le GDIP et ses membres ont toujours accordé une grande importance à leur capacité à montrer les effets de leurs investissements.
Les systèmes de suivi et d’évaluation du GIDP sont donc en constante évolution afin d’établir et de refléter les bonnes pratiques, et nos résultats sont publiés sur notre site Internet. La publication de données dans le registre de l’IITA constitue pour nous un autre moyen important de souligner l’engagement constant du GDIP en faveur de la transparence et de la responsabilité.
Lorsque nous avons commencé notre parcours vers la réalisation de comptes rendus conformes aux normes de l’IITA, il y a 18 mois, nous nous sommes rendu compte que le GDIP, à l’instar d’autres institutions de financement du développement et institutions financières internationales travaillant essentiellement avec leurs homologues du secteur privé, avait des modèles opérationnels et des pratiques différents de ceux des organismes traditionnels de coopération au service du développement et des pourvoyeurs d’aide sous forme de dons. Plutôt que de suivre des politiques d’exclusion individuelles, un groupe d’institutions de financement du développement, dont faisait partie le GDIP, sous la direction de l’équipe technique de l’IITA chez Development Initiatives, a œuvré à la mise en place d’un consensus sur la manière dont ces institutions pouvaient participer à l’IITA. Grâce à ces efforts, le GDIP a publié son premier rapport conforme à la norme de l’IITA dans le registre de l’IITA, et nous nous engageons à publier et à mettre à jour nos informations tous les trimestres.
Nous sommes convaincus que l’IITA permet aux contribuables de nos États membres de voir plus aisément comment nous avons utilisé nos fonds et quels projets nous avons soutenus. La publication de données dans le registre de l’IITA réaffirme et souligne l’engagement du GDIP à renforcer la transparence de ses activités, à améliorer l’efficacité du développement, à promouvoir une bonne gouvernance et à accroître la confiance du public.