Le Quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide est terminé. Bien des choses se sont passées concernant la transparence de l’aide et l’IITA la semaine dernière – consultez notre page consacrée à l’événement pour accéder à notre rapport d’avancement élaboré préalablement au forum ainsi que la rubrique des actualités pour lire les articles antérieurs. Il nous faut vous en fournir un résumé :
Il nous faudrait un plus gros bateau
Au cours d’une semaine passionnante, lors de laquelle un grand nombre d’annonces ont été faites, nous sommes très ravis de confirmer que cinq nouveaux signataires très divers ont rejoint l’IITA. Dans l’ordre chronologique : L’Agence canadienne de développement international (ACDI), la Banque interaméricaine de développement (BID), les États-Unis, CDC et le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF). Ces nouvelles adhésions portent le nombre de signataires à 27. Grâce aux annonces formulées cette semaine, les signataires de l’IITA représentent déjà 80 % du financement public du développement.
Si une bonne idée représente 10 % des efforts –la mise en œuvre le travail acharné et la chance composent les 90 % restants.
Par un formidable élan de dernière minute, cinq organisations ont publié des informations conformément à la norme de l’IITA ces derniers jours, en amont du forum : la Finlande, la Banque asiatique de développement, le Fonds mondial, Oxfam Royaume-Uni et Publish What You Fund. Au total, à ce jour, 19 organisations, dont 13 signataires, ont publié des informations par le biais du registre de l’IITA.
Faire partie du décor
La transparence a constitué un sujet brûlant lors des négociations relatives à l’Accord de Partenariat de Busan. Dans la version définitive du document, publié ce jour sous l’appellation « Partenariat de Busan pour une coopération efficace au service du développement », la transparence figure en tant que principe commun et engagement spécifique au paragraphe 23 aux fins suivantes :
a) rendre publiques toutes les informations relatives aux activités de développement financées sur fonds publics, à leur
financement, termes et conditions, et à leur contribution à l’obtention de résultats en matière de développement
sauf réserves légitimes concernant des informations commercialement sensibles ;
b) faire porter notre effort sur l’établissement, au niveau des pays, de systèmes transparents de gestion des finances publiques et
de gestion de l’information relative à l’aide, et sur le renforcement des capacités de l’ensemble
des acteurs concernés à faire meilleur usage des informations en question dans le processus de décision et à promouvoir
la responsabilité ;
c) appliquer un standard commun et ouvert pour la publication par voie électronique en temps voulu
d’informations détaillées et–prévisionnelles sur les ressources apportées par la coopération pour le développement,
prenant en compte l’activité de notification statistique du CAD–de l’OCDE et des
efforts complémentaires de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide et des autres efforts en ce sens. Ce
standard doit répondre aux besoins d’information des pays en développement et des acteurs non–étatiques,
en cohérence avec les besoins nationaux. Nous nous entendrons sur cette norme et publierons nos
calendriers de mise en œuvre respectifs d’ici à décembre 2012, dans l’optique de son application
complète d’ici à décembre 2015.
Au sein du Secrétariat de l’IITA, nous sommes convaincus que ce texte sert de fondement solide et positif aux progrès à effectuer ces prochains mois en vue de s’appuyer sur les réalisations collectives accomplies par l’IITA à ce jour. Les priorités sont désormais les suivantes : les donateurs n’ayant pas encore adhéré à l’IITA sont appelés à rejoindre l’Initiative et à planifier la mise en œuvre de la norme ; les signataires de l’IITA sont conviés à la mettre en œuvre ; et chacun est invité à utiliser l’ensemble croissant de données de l’IITA, afin de, par exemple, créer un cercle vertueux au sein duquel les bénéficiaires de l’aide transmettraient un retour utile aux fournisseurs afin de maximiser les répercussions de l’aide en faveur de la réduction de la pauvreté.