Communiqué de presse du 22 avril 2013 : publication du nouveau rapport annuel de l’IITA

  • 24 avril 2013

Coup d’accélérateur pour l’efficacité de l’aide alors qu’une initiative historique prend de l’élan

Plus de 130 donateurs publient désormais leurs données auprès de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA), une plateforme de données ouverte qui permet de brosser un tableau à jour, exhaustif et comparable des flux d’aide, afin d’en améliorer la responsabilisation et l’impact.  L’Allemagne est le dernier pays en date à avoir publié ses données en ligne en utilisant la norme commune de l’IITA et la Russie a signalé son intention d’en faire autant.

À l’heure actuelle, l’IITA a 37 signataires qui, si on les additionne, représentent 75 pour cent du financement officiel du développement dans le monde.

Dans l’avant-propos du rapport, la députée secrétaire d’État britannique au Développement international Justine Greening, déclare : « La transparence des flux d’aide est cruciale pour assurer leur efficacité. Elle aide à réduire le gaspillage, est l’ennemie de la corruption et veille à ce que l’argent parvienne à ceux qui en ont le plus besoin. Une information meilleure au niveau national constitue précisément ce pour quoi l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide a vu le jour – autonomiser ceux qui sont sur le terrain pour qu’ils se livrent à des examens minutieux et prennent de meilleures décisions. »

L’IITA a été créée en 2008 pour améliorer la transparence de l’aide et la rendre plus efficace dans sa lutte contre la pauvreté. Parmi ceux qui publient leurs données dans le registre commun, il y a des gouvernements, des fondations et des organisations non gouvernementales ou de la société civile.

L’IITA travaille actuellement dans cinq pays partenaires (la Colombie, le Honduras, le Népal, la République démocratique du Congo et le Rwanda) pour évaluer son impact et vérifier que les informations fournies répondent aux besoins des gouvernements récipiendaires et des autres parties prenantes.

D’après Mme Greening : « L’IITA a bien progressé [et] doit être louée pour ce qu’elle a accompli. Mais il nous reste beaucoup à faire. Nous devons maintenant nous interroger mutuellement sur la qualité de nos données et nous efforcer d’améliorer la qualité, l’accès et l’utilisation de cette précieuse ressource en pleine expansion. »

En 2013, l’IITA lancera une banque de données afin d’assurer une meilleure accessibilité, et elle continuera d’encourager le développement d’outils comme aidview.net pour favoriser l’accès à ses données et leur utilisation.

Les autres priorités pour 2013 sont les suivantes : travailler sur la norme commune, appuyer le secteur privé pour qu’il adopte l’Initiative, et collaborer avec les signataires pour que ceux-ci ne se contentent pas de publier seulement ce qu’ils peuvent, mais rendent public l’ensemble des renseignements dont ont besoin les pays partenaires et autres parties prenantes cherchant de l’information sur l’aide.

-Fin-

Contact médias : Hilda Kalap ou Tom Berry au +44 (0) 1179 272 505 ou +44 (0) 7583 315 846/ +44 (0) 7891 932 726, ou encore par courrier électronique à l’adresse [email protected]

                                                           À l’intention des rédacteurs

L’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) est une initiative multipartite volontaire qui vise à améliorer la transparence de l’aide pour mieux lutter contre la pauvreté. À cette fin, l’IITA fournit des informations à jour, détaillées et comparables.

L’IITA a été fondée lors du troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, qui s’est tenu en septembre 2008 à Accra, au Ghana. L’événement a débouché sur la signature de la Déclaration d’Accra de l’IITA qui reconnaît l’importance de la transparence des informations relatives à l’aide. Toutes les organisations signataires de l’IITA acceptent les principes de la Déclaration d’Accra.

À compter du deuxième semestre de 2013, un collectif dirigé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et incluant le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), les gouvernements du Ghana et de la Suède, et l’organisation non gouvernementale britannique Development Initiatives, reprendra l’hébergement de l’IITA, assuré depuis 2009 par le ministère du Développement international du Royaume-Uni.  Le nouveau collectif hébergera l’IITA jusqu’à la fin de l’année 2015.

Pour en savoir plus sur l’IITA, envoyez un courrier électronique à l’adresse [email protected] ou suivez le hashtag #IATI sur Twitter.