Cet article a été rédigé par John Adams, président du Groupe consultatif technique de l’IITA, au sujet du mini GCT organisé à Londres le 28 juin.
Par une douce soirée de juin, une trentaine de personnes se sont réunies dans un café situé non loin de la cathédrale de Southwark, à Londres, pour participer au tout premier mini GCT de l’IITA.
Au son des cloches de la cathédrale...
Ce mini GCT avait pour thème la traçabilité dans l’utilisation des données de l’IITA, et plusieurs démonstrations pratiques nous ont permis de réfléchir sérieusement au suivi des dépenses et des activités dans le domaine du développement.
Rory et moi avons présenté l’étude menée par Zimmerman & Zimmerman et Open Data Services sur les chaînes d’acheminement du ministère du Développement international du Royaume-Uni (DFID), et notamment sur les chaînes à plusieurs niveaux reliant des activités mise en œuvre par plusieurs organisations signataires.
Cartographie de la chaîne d’acheminement utilisant les données de l’IITA. Image : @YohannaLoucheur
Adam et Martin, du PWC, ont présenté au DFID les défis et les opportunités liés à leur travail de gestionnaires de fonds et raconté comment ils aidaient des organisations de moindre envergure à publier des données de qualité pouvant être corrélées les unes aux autres. Ils ont expliqué que dans un premier temps, leur approche relevait plutôt de la technique du bâton que de celle de la carotte, mais que les choses s’amélioraient et que cette démarche présentait un potentiel considérable.
La technique de la carotte et du bâton. Image : @jonihillmanDI
Vous ai-je dit que les cloches continuaient à sonner ?
Sarah, de Transparency International, a évoqué un éventuel rapprochement entre l’IITA et la norme de données de l’Open Contracting Partnership, qui permettrait de connaître les organisations impliquées dans une activité. Cette perspective présente assurément des possibilités à prendre en compte.
OJ, venu du Danemark, nous a fait part de quelques idées sur la manière de traiter les contributions de base dans le fichier d’organisation de l’IITA. Il a accepté de consigner ses propositions dans un document écrit que nous pourrons étudier plus en détail.
Anjesh, de Young Innovations, a présenté des travaux visant à améliorer les identifiants des plus de 40 000 organisations différentes présentes dans l’ensemble de données de l’IITA.
Genny, de Wellcome Trust, a demandé de l’aide pour déterminer les bonnes pratiques en matière de gestion des subventions en Afrique, et a notamment demandé à la communauté de l’IITA de l’aider dans le cadre de l’initiative sur les bonnes pratiques en matière de subventions sur laquelle elle travaille.
Et pour clôturer la soirée, Theo, venu des Pays-Bas, nous a présenté le tableau de bord utilisé par son ministère pour comprendre la traçabilité des financements néerlandais octroyés aux organisations partenaires.
Nous remercions vivement la communauté de l’Initiative sur le financement transparent de l’agriculture, réunie près de la cathédrale de Southwark, et en particulier Reid Porter, qui nous a aidés à trouver le lieu approprié : nous avions prévu au départ une quinzaine de participants, mais comme des membres de cette initiative et d’organisations bilatérales étaient à Londres, ce chiffre a rapidement augmenté la semaine dernière pour atteindre environ 35 personnes.
Merci à Reid pour avoir contribué à l’organisation de cet événement.
Si vous souhaitez organiser un mini GCT dans votre ville, jetez un œil à certain des enseignements que nous en avons tirés.
Le clocher de la cathédrale de Southwark et le Shard en arrière-plan. Image : @tafvelin