Cet article a été rédigé par Gilbert Houngbo, président du Fonds international de développement agricole qui organise cette semaine l’Assemblée des membres 2017.
Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies qui investit en faveur des populations rurales et leur donne les moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer la résilience.
Depuis 1978, le FIDA a octroyé quelque 18,9 milliards de dollars US de subventions et de prêts à faible taux d’intérêt à des projets et des programmes qui ont bénéficié à environ 470 millions d’hommes et de femmes pauvres.
Le nouveau modèle opérationnel du FIDA, qui couvrira son 11e cycle de reconstitution des ressources (période 2019-2021), accorde une importance capitale au renforcement de la transparence dans l’ensemble des opérations du Fonds.
Il ne fait aucun doute que la transparence encourage fortement une meilleure qualité des données, une utilisation plus efficace des ressources, un suivi plus attentif, une évaluation comparative des politiques et un respect accru de ces dernières.
À cet effet, en décembre 2017, la direction du FIDA soumettra à l’examen de son Conseil exécutif un Plan d’action complet visant à accroître la transparence.
Le FIDA est fier d’être signataire du protocole de l’IITA depuis novembre 2011. La publication de données transparentes et accessibles contribue à éclairer les prises de décisions et à améliorer les résultats sur le terrain, ce qui apporte une valeur ajoutée à nos efforts visant à favoriser la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Nous sommes impatients de participer à l’Assemblée et d’interagir avec l’ensemble des membres.
Bienvenue au FIDA, et bienvenue à Rome !