Dans le cadre de l’événement Development Data Challenge qui s’est tenu à Londres le week-end dernier, l’un des groupes a travaillé sur certains éléments de notre code pour réaliser des tests de conformité sur les données publiées conformément à l’IITA. Cet exercice a permis de mettre en évidence le nombre de signataires de l’IITA qui ont encore beaucoup à faire afin d’améliorer leurs données – nous les accompagnons cependant dans cette démarche ce mois-ci et poursuivrons nos efforts le mois prochain, dans le cadre d’un examen des données.
Il m’a semblé utile de vous faire part des éléments que nous encourageons les signataires à prendre en compte lorsqu’ils examinent et révisent leurs données. Dans l’optique de l’IITA, nous répartissons les données « de qualité » en trois catégories :
- Les informations essentielles des projets régulièrement actualisées (tous les trimestres) : identifiant, titre et descriptions, dates, pays, organismes (d’exécution) participants, secteurs, engagements / total des budgets affectés aux projets
- Les données adaptées à l’usage prévu dans le cadre de la coordination de l’aide à l’échelle des pays, et l’alignement de l’aide sur les budgets nationaux : une unité d’aide importante ; l’historique complet des données financières relatives aux projets, des transactions ventilées et réalisées en temps opportun, des budgets de projets prévisionnels portant sur l’année suivante au moins.
- Des éléments de « valeur ajoutée » exigés par les pays partenaires : géodonnées infranationales, documents relatifs aux projets, résultats, traçabilité (source externe), budget national sur trois ans, que ce soit dans le budget établi ou hors budget.
Il ne s’agit pas encore de critères officiels, mais nous espérons les utiliser en vue de l’élaboration du rapport annuel de l’IITA qui devrait être publié début 2013 – une version préliminaire sera transmise au Comité directeur en novembre.
Une autre partie du processus d’examen des données par les signataires de l’IITA consiste à étudier la façon dont ils publient des informations et la validité du format de leurs données plutôt que seulement le contenu. Nous avons souvent constaté que les données « échoueraient » à un contrôle de la conformité en raison de simples problèmes techniques de formatage – une difficulté que nous nous efforçons de résoudre avec chacun des signataires à mesure que nous discutons des détails de l’examen des données.
Nous remercions toutes les personnes qui ont assisté au Development Data Challenge 2012 pour le travail qu’elles ont fourni en vue d’améliorer l’outil de conformité de l’IITA, et pour avoir mis en avant ce que nous considérons également comme ce qui devrait être la priorité principale des signataires de l’IITA, à savoir la qualité des données.
Parlez-nous de ce que vous avez appris sur l’IITA lors du Development Data Challenge. Les membres de notre équipe participeront également à l’OKFest en septembre prochain, donc contactez-nous si vous souhaitez en savoir davantage sur les événements organisés en marge et auxquels participe l’IITA, ou bien si vous aimeriez planifier une rencontre.
Kim Borrowdale, responsable de l’exécution pour l’IITA