Une analyse récente du tableau de bord de l’IITA révèle que les signataires ayant souscrit à l’Accord de partenariat de Busan (2011) ont amélioré de manière significative la qualité de leurs données en matière de coopération au service du développement. Les chiffres, extraits d’un rapport destiné au Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement, et visant à étayerle suivi des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris à Busan, ont été communiqués une fois qu’a pris fin l’échéance, le mois dernier, de l’engagement d’appliquer « un standard commun et ouvert pour la publication par voie électronique en temps voulu d’informations détaillées et prévisionnelles sur les ressources apportées par la coopération pour le développement ».
L’analyse de l’IITA révèle que 29 des 45 signataires de Busan qui publient actuellement des données conformément à la norme de l’IITA ont amélioré leur qualité dans au moins l’une des trois dimensions clés suivantes au cours des six derniers mois. En outre, plus de la moitié (53 %) honorent leur engagement de publier des données à jour. Néanmoins, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour honorer pleinement les engagements contractés à Busan, en particulier en ce qui concerne la publication de données prospectives.
Nous sommes arrivés aux conclusions suivantes :
Publication en temps utile
Pour être utiles aux parties prenantes au niveau des pays, les données doivent être à jour – publiées au moins une fois par trimestre, sans retard de plus de trois mois.
- 53 % des signataires de Busan qui fournissent des informations conformément à la norme de l’IITA honorent leur engagement de publier des données au moins une fois par trimestre et de ne pas accumuler un retard de plus de trois mois (contre 40 % en juillet 2015) ;
- Fréquence – 58 % des signataires de Busan qui fournissent des informations conformément à la norme de l’IITA honorent leur engagement de publier des données au moins une fois par trimestre (contre 50 % auparavant), et 36 %, au moins une fois par mois (contre 33 % auparavant) ;
- Retard – 64 % honorent leur engagement de publier des données conformes à l’IITA sans accumuler de retard de plus d’un mois (contre 45 % auparavant) et 44 % font mieux encore en se limitant à un retard inférieur ou égal à un mois (contre 36 % auparavant).
Caractère prospectif
Les données prospectives sont essentielles à la planification et demeurent l’une des priorités des pays partenaires.
- 40 % publient au moins quelques données prospectives pour les budgets de 2016 (contre 26 % en juillet) ;
- Parmi eux, deux signataires – les Pays-Bas et la Belgique – fournissent des données budgétaires pour l’exercice 2016 relatives à l’ensemble de leurs activités, tandis que deux autres communiquent des données sur plus de la moitié de leurs activités déclarées.
Niveau de détail
Il est également essentiel de disposer d’informations financières pour planifier et gérer efficacement les ressources.
- Champs principaux – 51 % des signataires remplissent 90 % ou plus des champs principaux de la norme de l’IITA (contre 50 % auparavant) ;
- Engagements – 62 % honorent leur engagement pour 90 % ou plus de leurs activités et 42 %, pour l’ensemble de leurs activités (contre 38 % auparavant) ;
- Décaissements/dépenses – 64 % publient des données relatives à leurs versements et/ou dépenses pour 90 % ou plus de leurs activités (contre 29 % auparavant) et 44 %, pour l’ensemble de leurs activités (contre 17 % auparavant) ;
- Valeur ajoutée – seuls 9 % des signataires utilisent les champs correspondant à la valeur ajoutée pour plus de 70 % de leurs activités (contre 5 % auparavant) et 24 %, pour au moins la moitié de leurs activités (contre 17 % auparavant).
Nouveaux signataires :
Trois nouveaux signataires de l’Accord de Busan ont publié des informations conformes à la norme de l’IITA depuis juillet – la Norvège, la Lituanie et la Roumanie.
Signataires issus des ONG et du secteur privé
Le nombre total d’ONG publiant des données conformes à la norme de l’IITA est passé de 251 (en juillet) à 266, et le nombre de signataires issus du secteur privé, de 12 à 23. Parmi eux, 33 % des ONG (contre 26 % auparavant) et 9 % des organisations du secteur privé publient des données au moins une fois par trimestre ; 42 ONG (16 %) et 4 organisations du secteur privé (17 %) publient au moins quelques données budgétaires prospectives.