Notre ami de Cordaid Roderick Besseling a récemment publié un article décrivant une présentation qu’il a faite devant des étudiants de l’université de Lund, en Suède. Nous sommes heureux de l’intérêt qu’ils portent à l’IITA, et nous voudrions approfondir certaines questions soulevées lors du débat.
Q : Pourquoi [l’IITA] est-elle un processus descendant, et non un processus ascendant dirigé par les bénéficiaires ?
R : L’élaboration de l’IITA a commencé par une consultation des parties prenantes des pays partenaires au sujet des informations dont elles ont besoin concernant la coopération en faveur du développement. Des représentants de plus de 70 pays partenaires ont ainsi confirmé qu’ils avaient besoin en priorité de données fiables, à jour et communiquées au moment opportun – des données indiquant où, quand, par qui, comment, dans quel but et dans quels secteurs les fonds de coopération au service du développement sont dépensés. Ils ont souligné la nécessité d’améliorer la qualité des informations aux fins du suivi des résultats et des effets des aides, et appelé à une meilleure couverture. Les consultations ont également confirmé que de nombreuses personnes désiraient ces données pour de nombreuses raisons différentes, concluant qu’il serait impossible qu’une seule base de données réponde à l’ensemble de ces besoins individuels.
Q : L’IITA est censée contribuer à une plus grande responsabilité, mais les projets sont souvent décrits en anglais. Comment les communautés locales peuvent-elles diffuser ces informations ?
R : Nous nous efforçons pour l’instant d’augmenter le nombre de membres et de signataires de l’IITA, ainsi qu’à améliorer la compréhension des avantages présentés par l’IITA. Des informations sur l’IITA sont disponibles ici sur notre site Internet en anglais, en arabe, en espagnol, en français et en russe.