Bonne année !
Nous avons fait la fête pour célébrer l’arrivée de 2015, mais il s’agit également d’une année marquée par des ambitions importantes.
C’est bien sûr la dernière année des objectifs du Millénaire pour le développement, durant laquelle le monde mesurera ses résultats par rapport aux cibles convenues en matière d’éducation ou de santé et à d’autres indicateurs.
Cependant, 2015 est aussi une année spéciale pour les défenseurs des données ouvertes. En effet, c’est la dernière année pour la concrétisation des engagements pris au titre du Partenariat de Busan en 2011, à l’occasion du quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, ce qui signifie qu’il ne reste plus que 12 mois à la communauté de la coopération au service du développement pour tenir sa promesse, à savoir « appliquer un standard commun et ouvert pour la publication par voie électronique en temps voulu d’informations détaillées et prévisionnelles » d’une manière qui « répond[e] aux besoins des pays en développement et des acteurs non étatiques, en cohérence avec les besoins nationaux ».
Comme peuvent en témoigner les signataires de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) – qui sont maintenant plus de 300, un nombre qui va croissant – l’IITA simplifie de plus en plus ces actions, grâce à l’utilisation de nouveaux outils permettant à différentes sortes d’utilisateurs d’interagir avec les données contenues dans le registre de l’IITA. Le tableau de bord de l’IITA, qui vient d’être lancé, montre à quel point les ensembles de données publiés sont à jour et prospectifs. D’autres améliorations, prévues en 2015, permettront aux utilisateurs de se pencher plus en détail sur la couverture et l’exhaustivité des données. Grâce à la plateforme d-portal, qui présente les données de l’IITA du point de vue des pays bénéficiaires, les utilisateurs pourront pousser leurs recherches jusqu’aux détails de chaque projet et voir quelles données sont disponibles, qui les a publiées, qui n’a encore rien publié, et s’il existe des problèmes liés à la qualité des données. Tous ces efforts contribuent à la réalisation de l’objectif consistant à fournir les meilleures informations possible aux ministères nationaux, aux gestionnaires de programmes et au grand public, lesquels ont besoin de s’appuyer sur des données de qualité pour optimiser leur planification.
Cette année verra aussi l’organisation, en juillet, de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba, en Éthiopie. Nous avons déjà montré que la norme de l’IITA est suffisamment flexible pour permettre la collecte de données sur de nombreux types de flux internationaux de financement du développement, et qu’elle pourrait, à condition d’être légèrement modifiée, permettre la publication de données concernant tous les flux de financement du développement.
Tous ces événements font que le Secrétariat de l’IITA considère 2015 comme une année cruciale, durant laquelle il faudra joindre le geste à la parole pour rendre les activités liées au développement aussi ouvertes, transparentes et faciles à suivre que possible étant donné les technologies et les ressources actuelles. Nous sommes emballés par les possibilités offertes par cette nouvelle année – aussi bien par l’éventualité de voir se multiplier les acteurs du développement désireux de tenir leurs engagements en faveur de la transparence des données avant la fin de l’année, par la chance d’apprendre des pays partenaires si les efforts déployés rencontrent du succès et dans quels domaines nous pouvons mieux faire, que par l’occasion de contribuer à faire progresser à pas de géant l’efficacité du développement dans le monde entier.
Rejoignez-nous. Publiez vos données conformément à la norme de l’IITA, aussi rapidement et fréquemment que possible. Assurez-vous que la qualité de vos données est satisfaisante. Si vous voulez voir ce que l’on peut faire des données de l’IITA – ou proposer vos propres idées – vous trouverez peut-être l’inspiration ici.