Nous publions aujourd’hui notre deuxième Rapport annuel, consacré aux progrès réalisés de janvier à décembre 2013. Et le constat est clair : l’IITA est un mouvement réellement multipartite qui a le vent en poupe.
Lorsqu’ils disposent de données de meilleure qualité, les gouvernements des pays en développement bénéficiaires de la coopération peuvent prendre des décisions plus éclairées concernant la budgétisation et la répartition des fonds, et ainsi accroître l’utilité de leurs ressources et de celles des donateurs.
Dans son avant-propos, l’Administrateur du PNUD, Helen Clark, explique : « Le travail de l’IITA est on ne peut plus pertinent dans le contexte des délibérations autour du programme de développement post-2015, qui accorde une place centrale aux questions de responsabilité et de gouvernance. Parmi les 1,8 million de personnes ayant partagé leurs priorités et points de vue sur le programme lors de consultations menées par les Nations Unies, l’un des messages les plus forts et les plus récurrents portait sur le désir d’une meilleure gouvernance. L’IITA est en bonne position pour apporter une contribution précieuse dans ces discussions. »
Voici les principales conclusions du rapport :
- En 2013, nous avons aidé plus de 109 nouvelles organisations à publier des données conformément à la norme de l’IITA. En fin d’année, notre nombre total de signataires avait ainsi presque doublé. La plupart des nouveaux signataires sont des organisations non gouvernementales internationales, régionales et nationales, des fondations philanthropiques, des universités, des instituts de formation et de recherche, mais aussi, pour la première fois, des entreprises du secteur privé.
- Nous avons accueilli cinq nouveaux membres : le Fonds pour l’adaptation, la Fondation Bill et Melinda Gates, le réseau Bond, la Banque européenne d’investissement (BEI) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Avec ces cinq nouvelles organisations, l’IITA comptait 59 membres à la fin de l’année 2013.
- Les pays partenaires ont continué de renforcer leurs capacités de gestion de l’aide ainsi que l’efficacité de la coopération pour le développement. Le rapport contient des exemples sur les thèmes suivants :
- Renforcement de la gestion axée sur les résultats (Tanzanie)
- Amélioration de la responsabilité (Honduras)
- Géocodage et compréhension des données (Malawi)
- Mise en œuvre d’un système de gestion de l’information sur l’aide compatible avec l’IITA (Bangladesh)
- Amélioration de la ponctualité et de la qualité des données (Rwanda)
- Création d’une carte décrivant la coopération internationale (Colombie)
- Réalisation des objectifs de développement au moyen d’une transparence renforcée (Burkina Faso)
- Amélioration de la gouvernance au moyen d’une transparence renforcée (Ghana)
- Consolidation des initiatives en faveur de la transparence de l’aide (Népal)
- Renforcement de l’utilisation des données de l’IITA (Madagascar)
- Amélioration de la qualité des données (Moldavie)
- Le ministère du Développement international du Royaume-Uni (DFID) a élaboré un nouvel outil en ligne, le Development Tracker, qui contient des informations détaillées sur les projets de développement du Royaume-Uni, notamment les documents de projets et les transactions financières. Cet outil utilise les données de l’IITA, ce qui facilite les comparaisons entre pays, l’intégration de données publiées par d’autres signataires de l’IITA et le suivi de l’aide d’un bout à l’autre de la chaîne d’acheminement.
- L’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI) a lancé un nouvel outil de suivi public de l’aide. L’ensemble des principales visualisations sont générées à partir des données de l’IITA exclusivement.
- Le Secrétariat de l’IITA a aussi participé aux négociations concernant l’élaboration du premier indicateur de transparence conformément au cadre de suivi du Partenariat mondial. Il a ensuite aidé l’équipe d’appui conjointe du PNUD–OCDE à expérimenter cet indicateur.
- Les organisations de la société civile (OSC) ont également accompli des progrès remarquables dans la publication de données selon la norme de l’IITA. Le rapport annuel propose ici des études de cas et un aperçu des enseignements tirés par ces organisations, notamment Oxfam Novib et Plan International USA. D’autres organisations, comme l’institution de financement CDC et les fonds d’investissement climatiques, ont également apporté leur contribution avec des études de cas soulignant leur engagement en faveur du renforcement de la transparence.
- Enfin, le rapport décrit les premières étapes franchies pour améliorer la transparence dans la publication de données sur l’aide humanitaire. Un nouveau groupe de travail a été chargé de se pencher sur l’intégration des besoins humanitaires dans la norme de l’IITA de façon à s’assurer que les décisions humanitaires et la planification des secours se fondent sur les dernières données disponibles.
L’IITA ayant désormais réalisé des progrès et réuni un nombre honorable de membres et de signataires, le message est clair : il faut maintenant améliorer la qualité des données tout en garantissant leur utilité au sein des pays eux-mêmes.
Dans la conclusion de son avant-propos, l’Administrateur du PNUD, Helen Clark, affirme : « J’encourage les pourvoyeurs d’aide au développement à redoubler d’efforts pour publier des données à jour, détaillées et prospectives. Le PNUD, en sa qualité de membre fondateur du Secrétariat de l’IITA, est déterminé à améliorer sa propre transparence tout en encourageant les autres acteurs du développement à faire de même. »
Lisez le rapport complet.
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