Le Programme alimentaire mondial (PAM) devient aujourd’hui la 150e organisation à se conformer à la norme de l’IITA pour publier des données ouvertes, détaillées et ventilées par opération sur ses activités et dépenses.
« Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies se réjouit d’adhérer à cette initiative », a déclaré Chris Kaye, directeur de la gestion de la performance et de la responsabilité du PAM à Rome, en Italie. « Pour accroître la responsabilisation, il est essentiel de veiller à ce que les informations soient facilement accessibles pour un large public. D’une part, les donateurs acquièrent une meilleure visibilité sur l’utilisation de leurs fonds. D’autre part, les acteurs du secteur humanitaire, notamment les autorités nationales, comprennent mieux comment répondre aux besoins. Plus les organisations comme la nôtre font preuve de transparence dans le cadre d’initiatives comme l’IITA, plus nous serons capables de mettre en commun nos ressources pour combattre le problème de la faim dans le monde. »
Fondée en 2008 à Accra (au Ghana), l’IITA a pour objectif d’améliorer la quantité et la qualité des données disponibles au sujet des flux de fonds destinés à l’aide humanitaire et au développement. À cette fin, elle cherche à faire publier des données à jour, détaillées et comparables. Tous les utilisateurs, qu’il s’agisse de gouvernements, parlementaires, citoyens des pays récipiendaires de l’aide, organisations de la société civile ou médias, peuvent ainsi accéder aux données d’un large panel d’organisations et d’institutions. L’IITA contribue à réduire le gaspillage, à combattre la corruption et à s’assurer que les fonds parviennent à ceux qui en ont le plus besoin. Une information meilleure au niveau national constitue précisément ce pour quoi l’Initiative a vu le jour – autonomiser ceux qui sont sur le terrain pour qu’ils se livrent à des examens minutieux et prennent de meilleures décisions.
En janvier 2011, le ministère du Développement international du Royaume-Uni (DFID) a été la première organisation à publier ses données conformément à la norme de l’IITA. En novembre 2012, le programme des Nations Unies pour les femmes portait ce nombre à cent. Les signataires incluent des gouvernements et des institutions multilatérales, comme la Suède, le Programme des Nations Unies pour le développement, les États-Unis et la Banque mondiale. Par ailleurs, des fondations telles que Comic Relief et la Fondation William et Flora Hewlett, ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG) reconnues, comme Oxfam Royaume-Uni et World Vision UK, ont aussi commencé à publier des données sur leurs activités.
Les 150 signataires sont classés selon les catégories présentées dans le tableau ci-dessous. La liste complète des signataires et les liens vers leurs données sont accessibles dans le registre de l’IITA, à l’adresse suivante : http://www.iatiregistry.org/publisher.
Type de signataire | % du total | Nombre de signataires |
ONG |
77 % |
115 |
Gouvernements |
8 % |
12 |
Organismes multilatéraux |
8 % |
12 |
Fondations |
3 % |
4 |
Universités et instituts de formation et de recherche |
2 % |
3 |
Autres entités du secteur public |
1 % |
2 |
Partenariats public-privé |
1 % |
2 |